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Phytos Une décision sur les distances d’épandage « d’ici fin décembre »

Sur l’antenne de Franceinfo, Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État à la Transition écologique, a annoncé le 8 décembre 2019 que le gouvernement annoncerait à la fin de décembre sa décision sur les zones de non-traitement destinées à protéger les riverains contre les pesticides. @ Franceinfo

La secrétaire d’État à la Transition écologique Emmanuelle Wargon a affirmé ce dimanche 8 décembre 2019 que la décision du gouvernement sur la distance d’épandage des pesticides par rapport aux habitations serait annoncée « d’ici à la fin de décembre ».

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« En ce qui concerne l’arrêté sur les pesticides, nous rendrons une décision d’ici à la fin du mois de décembre, sur la base de ce que nous avons mis en consultation. Et donc c’est trop tôt pour vous dire la décision que le gouvernement a prise », a indiqué Emmanuelle Wargon sur franceinfo.

Voir aussi :Une députée veut interdire la mise en place des zones de non-traitement (06/12/2019)

« Entre trois, cinq et dix mètres »

Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume avait évoqué à la mi-novembre une annonce « au début de décembre ». « Quand nous avons mis en consultation, nous avons dit entre trois, cinq et dix mètres et donc on sera probablement dans cet ordre de grandeur là pour les zones dites de non-traitement » entre les habitations et les cultures, a rappelé Emmanuelle Wargon.

Le gouvernement envisage une distance de « 10 mètres pour les cultures hautes et 5 mètres pour les cultures basses » avec un arrêté qui « prévoira des cas en fonction de la concertation locale, selon Didier Guillaume. S’il faut faire 20 mètres à certains endroits, on fera 20 mètres à certains endroits » et « s’il y a une concertation qui arrive à 100 mètres, ce sera 100 mètres ».

Voir aussi :Phytos, une première charte de bon voisinage signée dans le Grand Est (26/11/2019)

La consultation publique sur les distances minimales entre habitations et zones d’épandage de pesticides, lancée au début de septembre, a duré un mois, recueillant plus de 50 000 avis. Le projet est dénoncé par les écologistes qui jugent les mesures de protection trop faibles et par des maires qui ont pris des arrêtés antipesticides contestés en justice par l’État.

AFP

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